Association essentiellement revendicative, ADEPO engage la plupart de ses actions dans la défense des droits des personnes polyhandicapées et la reconnaissance de leurs spécificités.

C’est ce qu’elle a fait depuis sa création en Février 2001 et ce qu’elle continue à faire. 

Au plan politique, le changement de majorité a amené l’émergence de personnalités nouvelles. Reprenant son bâton de pèlerin, ADEPO les a contactées et quelque fois rencontrées afin de les sensibiliser à la question du polyhandicap en général et à la revendication pour un PLAN NATIONAL en particulier.

Tous les Députés et tous les Sénateurs ont été saisis par un courrier.

Certains ont été visités : Mme PINVILLE et Mr. THEVENOUD à PARIS, Mme LACLAIX en sa mairie de CHAMBERY, Mme BOYER à MARSEILLE, M. DUPRE à LIMOUX, Mme NEUVILLE et Messieurs, AYLAGAS et SIRE dans les Pyrénées Orientales ainsi que Mme LIPIETZ Sénatrice à PARIS.

Après avoir été reçus au Cabinet de Mme CARLOTTI, Secrétaire d’Etat aux personnes handicapées, nous avons rencontré Mme NEUVILLE sa successeure afin de lui présenter officiellement nos demandes sur la mise en chantier d’un PLAN  NATIONAL POLYHANDICAP. 

Lors de ces deux visites nous étions accompagnés de Pierre AYLAGAS, Député des Pyrénées Orientales.

Parallèlement une démarche, trois fois réitérée par des canaux différents a été engagée auprès de M. Bruno LE ROUX, président du Groupe Socialiste à l’Assemblée Nationale, pour qu’il accepte la création d’un groupe parlementaire PS sur le polyhandicap.

Deux ans et demi après, M. LE ROUX n’a toujours pas eu le temps de répondre....

Nous avons depuis plusieurs années sollicité l’Eglise de France par le canal de ses Evêques. 

Trente d’entre eux, dix Archevêques et deux Cardinaux ont affirmé leur soutien à notre cause par des courriers que nous avons fait éditer en 2013. 

Comme ont été éditées les minutes du colloque dont nous avons été une des chevilles ouvrières et qui s’est tenu au Sénat à PARIS sur le thème « POLYHANDICAP et HUMANISME : quand l’homme se penche sur son extrême fragilité ».

Désireux de ne pas être catégoriés, nous avons sollicité et obtenu l’appui du Grand Orient de France devant qui nous avons planché et de la Grande Loge Féminine de France ainsi que du Conseil Représentatif des Institutions Juives de France  (CRIF) de l’Unicef et de l’Association humanitaire  Enfants du Monde.

Nous sommes également intervenus à Nantes devant l’Assemblée Générale de l’Association Française du Syndrome de RETT.

Ne négligeant enfin aucune occasion de sensibiliser l’opinion ou ses représentants nous avons visités et sollicités de nombreux Clubs Service ( ROTARY et LIONS) et participons régulièrement aux commissions handicap des Communes qui nous sollicitent. 

Nous représentons, par ailleurs, les personnes polyhandicapées à la Commission Exécutive de la MDPH des P.O. ainsi qu’au Conseil Départemental Consultatif des Personnes Handicapées (CDCPH) et au travers du Collectif  Associatif Handicap 66 ( CAH 66) .

Nous ne voulons pas passer sous silence notre élection aux différentes instances de l’Agence Régionale de Santé (ARS LANGUEDOC-ROUSSILLON) :

Commissions du Médico-Social, du Droit des Usagers, des Appels à Projets et enfin de la CRSA et du Conseil de Surveillance.

Nous avons, cependant, démissionné de tous ces mandats pour protester contre un exercice de la démocratie avec lequel nous étions en total désaccord.

Celui-ci portait sur l’annonce de la délocalisation d’établissements médico-sociaux des Pyrénées Orientales sans que les instances intéressées aient été consultées ni même informées.

Activités nombreuses motivées par l’ardente obligation de rappeler partout et toujours l’existence et la spécificité des personnes polyhandicapées. Activités qui nécessitent un engagement permanent et sollicitent la trésorerie de l’association.